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Alexis Henriet, agent l'ONF de la forêt domaniale des Hazelles, et des forêts intercommunales du Thilay et de Tournavaux, au nord du département. Il gère un peu moins de 2000 hectares. Il vit dans une maison forestière isolée dans le hameau de La Neuville-aux-Haies, dans la forêt de la Croix Scaille. "On s'attache aux territoires que l'on gère, un attachement sentimental à des forêts que l'on finit par connaitre par cœur. On est le dernier levier avant la coupe de bois pour la production. L'ONF part du principe que si l'on est attaché à un territoire, on ne va pas le marteler de la même manière que si on n'a pas d'attachement. En réalité, si on ne martèle pas comme ils l'entendent, c'est simplement parce que l'on connait le métier, que l'on gère la forêt dans le sens d'un développement durable. Mais l'ONF réduit nos effectifs et nous décrédibilisent dans certaines missions. Nous ne parvenons même plus à nous faire respecter par les exploitants forestiers qui emportent les marchés de l'ONF".
Publié dans : Forêt : La Nouvelle bataille des Ardennes